BHO

Cecil Papers: March 1607

Pages 116-121

Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 24, Addenda, 1605-1668. Originally published by Her Majesty's Stationery Office, London, 1976.

This free content was digitised by double rekeying and sponsored by the Arts and Humanities Research Council. All rights reserved.

Citation:

March 1607

The Synod of La Rochelle.
1606–7, March 1. "Extraict des actes du Synode tenu a la Rochelle le premier jour de Mars, 1607.
Sur la lecture de la confession:
Article second
Sur ce que le synode de Gap avoit charge les provinces de peser en quels termes l'article 25 de la confession de foy doit estre couche pour en venir prests au present synode et juger si on doit faire mention de l'Eglise universelle de laquelle il est parte au symbole des Apostres. Comme aussy s'il est expedient d'adjouster a l'article 29 le mot de "pure" a celuy de vraie Eglise. Et en general que toutes s'apprestassent sur ce qui concerne la question de l'Eglise. Les provinces ouies sur cela par leurs deputez a este resolu d'un commun consentement de ne rien adjouster ni diminuer ausdicts articles et ne toucher de nouveau a la matiere de l'Eglise.
Article IV
Sur les lettres escrittes par le Docteur Piscator, professeur en l'academie de Herborn responsives a celles qui luy avoyent este escrittes par le synode de Gap, esquelles il rend raison de sa doctrine touchant la justification par la seulle obeissance de Christ en sa mort et passion imputee a justice aux croyants, non par l'obeissance de sa vie, la Compagnie n'approuvant la division de causes si conjoinctes en ce grand effect de la grace de Dieu, et ne trouvant pas que les raisons et allegations exprimees esdites lettres soyent concluantes pour ce qu'il pretend prouver, a ordonne que tous les pasteurs des eglises de ce royaume se tiendront a la forme de doctrine des eglises jusques icy enseignee purement et conformement a l'Escritture esdittes eglises, asscavoir que toute l'obeissance de Christ en sa vie, en sa mort, nous est imputee pour l'entiere remission de nos pechez et l'acceptation a vie eternelle, et en somme nostre entiere et parfaicte justification, comme n'estant qu'une mesme et seule obeissance, et a resolu qu'il seroit respondu a la lettre dudict Piscator en luy proposant cette simple doctrine avec ses principaux fondements, sans contestation touteffois et avec telle douceur qu'elle responde a la modestie recogneue es lettres dudict Piscator sans aigreur.
Article IX
L'article touchant l'antechrist insere au synode de Gap pour estre le 31 de la confession de foy ayant este leu en son rang, pese et examine, a este approuve et loue d'un commun consentement en sa forme et substance comme tres veritable conforme a ce qui a este predict en l'Escritture, et que nous voyons en nos jours clairement accompli, et partant a este resolu qu'il demeurera en son lieu et que doresnavant il sera imprime es exemplaires qui seront mis de nouveau sur la presse.
Faicts Generaux. Article 42
Sur ce que Sa Mate, depuis la resolution prise cy dessus touchant l'antechrist et impression de l'article de la confession qui s'en est ensuivie, nous a faict entendre par les deputez qui luy avoyent este envoyez et depuis par Monsr de Montmartin, que la publication dudict article luy seroit desagreable, la Compagnie a ordonne que l'impression sera sursise, sinon au cas que quelques uns fussent molestez et tirez en justice pour la confession de cette doctrine preschee, ditte ou escritte, et sera Sa M. supplie d'empescher qu'aucun soit inquiette pour l'impression desia faicte ou pour se trouver saisi de quelques uns des exemplaires qui en sont sortis.
Extraict de ce qui s'est passe touchant la nomination des Deputez
Messieurs de la Noue et de Cros, deputez par l'assemblee de Chastellerault pour resider pres de Sa M. s'estans presentez en cette assemblee ont apporte le brevet de Sa M. dont la teneur ensuit:
Aujourdhuy 29 de Decembre, 1606. Le Roy estant a St Germain en laye, Sa Mte a accorde et permis que au synode nationnal qui doit estre tenu au mois de mars prochain en la ville de la Rochelle par ses subjects de la religion pretendue reformee, il y puisse estre traicte de la nomination de leurs deputez qu'elle leur a permis de tenir et resider pres d'elle a condition que ladicte nomination sera faicte de six d'entre eux desquels Sa M. choisira deux qui auront a tenir ladicte charge laquelle sera pour trois ans entiers, et a la charge aussy qu'au synode nationnal il ny sera traicte par les deputez d'iceluy d'aucune autre affaire hors ladicte nomination et de la pollice et discipline ecclesiastique selon qu'il est porte par les Edicts et concessions de Sa M. Et ce a peine de dechoir d'icelles, m'ayant sa dicte M. commande en expedier le present brevet qu'elle a voulu signer de sa main et faict contresigner par moy, Conceiller en son Conseil d'Estat, et secretaire de ses commandements. Signe Henry, et plus bas, Forget.
Apres lecture faicte dudict brevet, la Compagnie considerant les conditions y apposees n'a point juge qu'elle peust procedder a l'election de nouveaux deputez generaux, ne se trouvant aucthorisee par ledict brevet a les instruire et descharger ceux qui se sont icy presentez. Voila pour quoy pour estre esclarcie sur toutes difficultez elle a trouve bon d'envoier vers Sa M. quelques deputez du corps d'icelle pour luy representer en toute humilite les deffectuositez dudict brevet et luy demander plus ample liberte pour traicter de tous affaires qui concernent l'execution de ses Edicts pour la conservation des eglises, particulierement de la nomination des Deputez et de tout ce qui en deppend, comme du nombre d'iceux et du temps de leur demeure. Et pour cet effect ont este nommez et envoyez les Sieurs Gigor, pasteur, et de Cargroy, ancien, avec lettres a Sa M. et a Messieurs de Bouillon, de Sully, de Sillery et du Plessis.
Lesdicts Sieurs Gigor et de Cargroy estans de retour ont apporte lettres de Sa M. desquelles la teneur ensuit:
De par Le Roy. Chers et bien amez, nous avons eu bien agreable la deputation que vous avez faicte vers nous des Sieurs Gigor et de Cargroy, presens porteurs, lesquels nous avons bien volontiers entendus sur ce qu'ils avoyent a nous representer de vostre part, et receu pareillement grand contentement de ce que nous avons veu par leur propos que vous avez bien recogneu la faveur et grace particuliere que nous vous avons nouvellement faicte de vous avoir non seulement accorde la permission de vous assembler en nostre ville de la Rochelle pour vostre synode national, mais aussy de vous avoir par mesme moyen permis de faire la nomination des deputez qui doivuent succedder a ceux qui ont demeure pres de nous cette annee derniere; et les raisons que nous avons eues de ce faire, qui ne tendent toutes qu'au soulagement de nos subjects de la religion pretendue reformee et les relever de la peine et despence extraordinaire qu'il leur eust fallu faire si cette nomination eust eu a ce faire par autre forme. Pour le regard de la difficulte que nosdicts deputez nous ont dict que vous avez trouvee sur l'interpretation du brevet que nous vous avons faict expedier pour ladicte permission et l'esclarcissement que vous en desiriez pour vous garder dy contrevenir. Si vous eussiez sur ce ouy les depputez qui sont partis d'icy pour vous aller trouver, ils vous pouvoient et devuoient delivrer de cette incertitude. Car nous leur avons declare a leur departement que nous aurions agreable qu'ils vous fassent entendre ce qui s'estoit passe sur les affaires qui ont este icy traictees pendant le temps de leur residence pres de nous. Ce que nous vous confirmons encor icy et davantage; que si apres les avoir ouis vous avez a nous faire representer quelque chose sur ce qui depend de l'observation de nostre Edict qui est la loy par laquelle nous voulons estre regle tout ce qui pourroit survenir pour ce regard et qu'elle soit si exactement observee qu'il ne puisse estre rien adjouste ou diminue, que nous trouvons bon que vous le leur commethez, et qu'eux aussy acceptent la charge de ce faire. Pour ce qui est de la forme de ladicte nomination tant pour la quantite des deputez que pour le temps de leur residence qu'ils auront a faire pres de nous, estant chose que nous avons bien exactement consideree et juge estre utile et necessaire, nous n'entendons qu'il y soit rien change de ce qui est porte par ledict brevet. Et cas advenant que lun des deux deputez que nous aurons retenus vint a manquer durant [blank] de son service, nous prendrons pour luy succedder pour ce qui restera du temps de sa charge lun de ceux qui auront este comprins en vostre nomination, et ayant remis en creance a nosdicts deputez de vous faire plus amplement entendre les raisons principales de nos susdictes intentions et volontez, nous ne vous en dirons pas icy davantage que pour vous asseurer que vous nous trouverez tousjours favorables et propices en vos justes requestes et demandes comme nous attendons aussy de vous la continuation de vostre fidelite et prompte obeissance et tousjours nouvelles occasions de meriter celle de nostre ancienne et bonne affection envers vous.—Donne a Paris le 25 jour de mars 1 [607].
En la superscription est escrit: a nos chers et bien amez les deputes du synode nationnal qui se tient par nostre permission en nostre ville de la Rochelle par nos subjects de la religion pretendue reformee.
Sur la question du nombre des deputez qui doivuent estre envoiez a Sa Mate et la charge qui leur doit estre ordonnee, la Compagnie a advise attendu que les pouvoirs de la plus part ne sont chargez que du nombre de deux, ne pouvans exceder la charge qu'ils ont receue de leurs provinces, il n'en sera nomme que deux qui seront chargez de representer a Sa Mate qu'il est necessaire d'avoir une assemblee generalle pollitique precedee des provinciales de mesme nature afin d'adviser a la condition du nombre de six et du temps de trois ans. Et en attendant, qu'il plaise a Sa Mate l'octroier a leur supplication.
Elle sera tres humblement suppliee de recevoir lesdicts deux deputez pour negotier toutes affaires comme les precedents, lesquels dans un mois apres leur arrivee en Cour advertiront les provinces de la volonte de Sa Mate, et seront lesdicts deux deputez nommez de ceux qui ont este envoyez par les provinces en cette assemblee.
Pour aller en Cour ont este eslues en cette Compagnie les Sieurs de Villernou et de Mirande, lesquels representeront a Sa M. les causes sus mentionnees pour lesquelles cette assemblee n'a peu se tenir aux termes du brevet. Et au cas qu'il plaise a Sa M. les accepter en attendant une assemblee generalle demeureront pres d'elle en qualite de deputez generaux des eglises. Et s'il ne plaist a sadicte Mate accorder si tost une assemblee generalle, ils auront charge pour un an durant lequel ils poursuivront conjoinctement au nom general de toutes les eglises tout ce qui concerne le bien d'icelles universellement et le particulier d'une chacune province et eglise, presenteront les cahiers qu'ils dresseront fidellement sur les memoires qui leur seront delivrez en cette Compagnie, en solliciteront la responce, et se gouverneront en tout suivant et conformement au reglement dresse en l'assemblee de St Foy par lesdicts deputez et les instructions qui leur seront baillees, et les provinces adverties de s'addresser a eux pour tout ce qui concerne leurs eglises tant en general qu'en particulier sans en faire poursuite particuliere par autres que par lesdicts deputez, et ont lesdicts deputez preste serment et commenceront leur charge le 16 d'apvril.
6 pp. (144. 198.)
Teig O'Kelly to the Earl of Salisbury.
[? Before March 17, 1606–7]. He has been a suitor to the King and to the Privy Council for redress of wrongs committed against him in Ireland, and has received no answer to the three petitions he has submitted. He asks Salisbury to intervene that his petition may be read.—Undated.
½ p. (P. 1522.)
[See Cal. S.P. Ireland, 1606–8, pp. 465–66.]
Henry Dillon to the Earl of Salisbury.
[c. March, 1606–7]. He is the King's Attorney in Ulster. During the first year of the King's reign and upon the recommendation of the Lord Deputy, Sir George Carey, and the Council of Ireland, petitioner was appointed to that post by Salisbury and the late Earl of Devonshire, and has served ever since in that capacity for a small fee. Upon the recent death of Mr Dillon, late Chief Justice of Connaught, the present Lord Deputy, in consideration of petitioner's service, granted the office to him on the condition that his appointment would meet with the approval of the Earl of Clanricarde. Now the grant has been revoked by the Lord Deputy and the office bestowed on Mr Osbaldeston, Third Justice of the King's Bench in Ireland, who has been recommended by the Earl of Clanricarde. In the meantime, petitioner's own office has been granted to Mr Sibthorpe. He therefore asks that Salisbury and the Privy Council move the King to grant him the post of Chief Justice of Munster, now vacant because of the recent elevation of Sir Dominic Sarsfield as Second Justice of the King's Bench in Ireland.—Undated.
Note by George Carew: "The acquayntance which I had with Mr Lucas Dillon, father of this petitioner, and the sufficiencie of himselfe to discharge the place which he suethe for, moves me humblie to beseeche your Lordship to extend your favour unto him, in doinge whereof you shall finde him to pray for you and do the Kinge good service."
1 p. (P. 1707.)
[See H.M.C. Salisbury MSS, Vol. XIX, p. 78.]
Edward Miles to the Earl of Salisbury.
[c. March, 1606–7]. He is a clothier of Needham, co. Suffolk. Robert Bramston, a prisoner in the King's Bench against whom petitioner had proceeded for debt, was able to persuade the commissioners for the relief of poor prisoners to summon petitioner before them on three occasions. He obeyed the summons, but the commissioners were informed that he had not done so, and he was imprisoned by them until he had sealed a bond to comply with their decisions. They then released Bramston without taking security that he would repay his debt to petitioner. Petitioner has brought an action against the commissioners, and as a result of their complaint he has been ordered to present himself before the Privy Council. In view of the fact that he can prove that he complied with the commissioners' summons, that he paid his own expenses in doing so, that the debt demanded is just and due to him, that Bramston has land worth £40 a year and is capable of repaying the debt, that he has been discharged without any obligation to pay the debt, and that some of the commissioners have been bribed by Bramston, petitioner asks to be released on bail and to receive prompt payment of the money owing to him.—Undated.
1 p. (P. 1575.)
[See PRO, Privy Seal Office, Ind. 6744, March 1606–7, No. 42, for pardon granted to Miles.]
The Turkey Merchants (the Levant Company) to the Privy Council.
[? March, 1606–7]. They have received letters from Messina that morning referring to the arrival there of a London ship called the Angel (fn. 1) with a consignment of silk, indigo, etc., from Aleppo worth £50,000. The vessel was obliged to put into Messina because of a leak. Upon knowledge of her valuable cargo, the authorities declared her to be a man of war, seized her sails and imprisoned her master and the merchants on board, with the intention of unloading the goods and placing their own value on them. They ask that the Council summon the Spanish Ambassador and take such measures as they think appropriate.—Undated.
1 p. (197. 98/6.)
William Damport to the Earl of Salisbury.
[After March, 1606–7]. He is one of the King's footmen. There is a debt of £240 due upon judgment to the King from John Gascoigne of Yorkshire for his recusancy and that of his wife, which petitioner discovered and prosecuted on behalf of the Crown. The sheriff of Yorkshire has seized some goods and also taken bonds for the payment of the money. Petitioner understands that there may be an attempt to suppress the debt by privy seal. He asks that no such privy seal be passed until Salisbury be further acquainted with the case.—Undated.
Faded. 1 p. (P. 1874.)
[See PRO, Privy Seal Office, Ind. 6774, March 1606–7, No. 41, for grant to Damport of goods of recusants discovered and prosecuted by him.]

Footnotes

  • 1. It is possible that this is the ship mentioned as having been arrested at Messina [See Cal. S.P. Venetian, 1603–7, p. 482] and not the Trial mentioned in the footnote on the same page.