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Advices by Francesco Florio. |
1594–5, Jan. 3/13. |
[Appended to Florio's letter to the Vice
Chamberlain of January 3/13, 1594–5, printed in this Calendar,
part V, p. 78.] |
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Flanders. I think his Honour by this otherways understands how that the Bishop of Antwerp and Count Soir,
governor of Torney are deputed on the "Kinks" part to
propose again in Holland the conditions of peace to the Estates
there. Count Charles Mansfield is now on departure towards
Hungary against the Turk; so is the King's pleasure that he
serve there. "The came" marches again to Cambray. Count
Fuentes is general of the field. Monsr. La Mot has ordnance
of artillery to that effect from many places. |
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France. At Lyons great preparation is made for the
receiving of the King there, who appointed to be there by
the 24 of this month. Besides the party which is in hold
for attempting to kill him, it is said that 300 more are severally
hired, one not knowing of the other. |
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Italy. The Venetians have sent their ambassadors to
the King of France. We cannot know the cause. It may
be only a congratulatory embassage. The Duke of Ferrara
desires of the Pope to be made General of the Christian Army,
and will go in person in these wars now against the Turk. There
arrived the 22 of December last 4,000 Spaniards at Genoa
newly from Spain. It is thought they come for the Low
Countries with the rest that are about Milan, if peace in
Flanders have not effect. |
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Burgundy. The Duke of Meine has no power there in
respect, nor can gather any, although he endeavours much.
The people are clean averted from him.
1 p. (24. 101.) |
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[Sir] J. Fortescue to Barnard Dewhurst, the Queen's
woodward for Herts. |
1594–5, Jan. 4. |
Requiring him to sell certain wood to
William Curll, one of the Queen's tenants of the manor of
Hatfield, at a reasonable price, in view of Curll's services
as deputy surveyor of the Queen's possessions in that county.
—From the Great Wardrobe, 4 January, 1594.
Signed. 1 p. (204. 13.) |
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Battista Giustiniano to Sir Robert Cecil. |
1594–5, Jan. 6. |
The servant of Sir Horatio [Pallavicino]
who is in the habit of carrying a new year's gift to Signora
Ratclif is at present away and will not be back in time; but
I send this bearer, an Italian and an old servant of Sir Horatio's,
and if you will give him what you have prepared he will take
it to the said lady with any message attached to it. But
if you prefer to send it by one of your own people I think
Signora Ratclif will understand more thoroughly what you
would say; and in this case allow the bearer to go with your
servant to take the present Sir Horatio is sending her.—
From London, 6 January, 1594.
Endorsed: "Mr. Justinian Baptist to my Mr. 6 Jan. 1594."
Holograph. Italian. 1 p. (24. 87.) |
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J. M. to Elizabeth Holte. |
1594–5, Jan. 6. |
Sends commendations to her and her
husband. Wishes to know whether she is coming to Paris
or not: "for if you and Mistress Rise do not come, you have
made me a liar, for I have told many courtiers here in Paris
that I stay for certain English gentlewomen that will come
hither who are very desirous to see you and have your company."—Paris, 6 January, 1594.
1 p. (204. 14.) |
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The duc de Bouillon to the Earl of Essex. |
1594–5, Jan. 14/24. |
Mon cher conte. Je vous escris
l'autre letre pour la monstrer a Amiens et a quy il vous plairra
[gar-]dais ceste cy à vous seul où je vous deduicts les ymaginations de mes pensées et le project des mes dessainges affin
que vous en sensuries ce que vous jugeres y estre contre le
possible ou l' utillité comune à tous les gens de bien. J'ay
tant faict que nous avons faict l'ouuerture de la gueere contre
les deux roys par l' entree de ceste armee dans les pays des
enemis. J'ay faict ung joly progres pour le comancement
et pour les forces que j'ay autant que pour veu que
je ne sois poinct habandonné. Comme je vous diray cy apres
ce quy est conquis se peult aisement conserver. Etes fort ame
bien seance mais la souveraine main de ceste entreprise
ceste que ung chacun y ueulle aider a quoy il n'y a que d'y admener
Libra les jalousies de la quelle ou plutost de quelques ungs de son
conseil me font fort aprehander encore que je promene souvent
mes discours en me faisant Anglois pour comprendre tout
ce quy leur peult faire craindre. Je n'y trouve nulles raisons
que celles qu'on peult prendre de ne cognoistre poinct noz
afferes l' esbransle desquelles pour l' accrossement de la royauté
et de tout l'estat est aussy aparant pour choir qu'il ay eiste et
les impossibilités pour le restablir en sorte que il soit uny et en
moyen de s'acroistre aussy visibles qu'il se peut dire "Mais bien."
Voit-on? La suretè de ceux de la religyon et la diminussion
de la romaine en ce qu'este entreprise leur maintien les armes
et faict que les voisins quy ont leur estat fonde en la religion seulx y
peuvent estre employés. Faictes regarde à ces jalous nostre
royaume par ces parties commancant en la personne du Leo
à l'estat des princes à la disunion des grandz aux mescontentementz
des peuples, à l'arrogance de noz grandz villes, quy pour la
plupart sont catholiques romains quy ne voyent de salut qu 'en
se reunissant, et nul moyen de se reunir que par le pape et Pluto.
Tenons les donc divisés et il semble que vous leur voulies aider
de porter ceste sagesse d' estat de vouloir tenir par vostre contrepoix voz voisins en esgalité: ce conseil se doibt muer ainsi que
tous les autres par la debilité de toutz les estats voisins et s'il
m'est permis de le vous dire l'entretenement de la guerre est ce
quy vous les doibt moingz rendre redoubtables veu que les avantages vous en peuvent estre communiqués sy vous y voules
avoir part: mesles-vous-y donc et metes avec ces considerations
generalles la miene particuliere quy semble avoir le principal
fais de ceste entreprise que par mes precedentes vous ay dict
et dis encores que je veulx l'acroissement de vostre
royiume à l'esgal du mien, veu qu'il est mi-party en une faction
pour la religion, toute contraire où le vostre est tout uny, tout
ainsi comme chez vous il en a qui travaillent a rompre le
dessaing tant en afoiblissant messieurs les estatz que pour les
doutes qu' on leur donne de le vouloir faire nous en avons,
et, la plus grande partie du conseil du Leo, quy n'y obmetent
rien soit par la distraction des forces que des moyens a quoy
les miens ne peuvent suffir quoy-quilz n'y soyent espargnes sy
bien que ou noz effectz par le temps devroyent croistre
je voy qu'ilz diminueront sy dieu n' inspire à Libra de nous ayder
de quoy je vous supplie de sonder toutz moyens pour voir sy
nous pourrions avoir des hommes ou de l'argent pour lequel
je m' assure que Leo luy donnera toutes les assurances qu'elle
en sçauroit desirer et, sy elle en veult des particulieres de moy, je
les feray telles que vous les prometres pour moy, nous ne serionspas
en dispute, où j'auray pouvoir de bien loger les Anglois sy l'on
veult stifuler [stipuler] cela de moy, ou quand l' on ne le feroit,
ou je le pourrois. Je le desire, certes, mon cher, moy-mesme;
jamais l'esglise de dieu par moyens humains n'eust plus belle
occasion de nous deslivrer de la mauvaise volonte de noz ennemis,
et vous fuis-je dire qu'il vous est utille d'avoir vostre maistresse
armee soubz personnes quy vous soyent afidées; metes donc
cecy au meilleur endroict de vos affections publiques pour
en faire reussir tout ce que vous pourrez, et nobmetre nul
moyen pour m'y aider ne doubtant que, sil m'avenoit [l']
inconveniant de perdre ce que j'ay desja conquis et qu'il nous
faleust laisser le dessaing, que vous verries toutz noz ennemis
recourir contre vous aussy bien que contre nous. Les forces
que j'ay sont de quinze cents hommes de pied de ceulx des estatz
et trois cens chevaux, de huict cens Suisses de seux mil hommes
de pied françois et de cinq cens chevaux françois. Outre celà j'ai
par emprompt six cens chevaux des Gouverneurs de
Champaigne Picardie et du sieur de Balagny, quy ne me sont
assurés que autant qu'ilz n'en auront affaire sy j'avois des moyens
je ferois jusques à douze centz chevaux françois et encores trois
mil homes de pied, avec quoy, je ne croye pas que les ennemis
me peussent faire desplasser. Il fault que de ce desaing mon
honeur particulier s' acroisse ou que je perde s'il se peult,
la vie en quelque honorable occasion plutost que de desister
pour l' avantage que je donerois à mes ennemis et envieus; à
vostre soing et à vostre affection au peublic et à mon particulier
pour conduire les avantages que vous y pourrez preter.
Au camp a Chauvancy ce 24 Janvier 1595.
Signature. 2 pp. (135. 186.) |
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The parts in italics are in cipher. |
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ii. Contemporary copy, the latter part in the hand of Edward
Reynolds, Essex's secretary.
Endorsed: Deschiffrement de la lettre de Monsieur le Duc de
Bouillon.
French. 2½ pp. |
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The duc de Bouillon to the Earl of Essex. |
1594–5, Jan. 14/24. |
Il y a trop long temps que je n'ay
eu de vos nouvelles sans an vouloir a prandre et vous dire des
miennes. Je suis antre dans le Luxembourg despuis le
quatorsieme de ce mois ou je netoie les plasses quy sont sur
la riviere du chef a scavoir Ivois la Ferte et le chasteau de
Chouansy quy m'est une antree dans le pais et une couverture
pour le nostre. Les ennemis ont fet avanser partie de leur
armee quy est an Artois vers la Meuse, mes nous ne les avons
poynt veus. C'est le commansemant pour amener ce me
samble nos mestres a une plus estroyte et utille alianse
qu'auparavant et garantir nos royausmes des maus intestyns
quy les peuvent menasser, but ou nous debvons viser le plus
propre pour leur grandeur. Je fassilite par ces premieres peines
le chemin a ceus quy ce metront a cest ouvrage par cy apres
pourveu que je le puisse afermyr, a quoy je crayns que la
desbilite des forses que j'ay ne sy oposent. Sy vostre
souverayne vouloit faire promener jusques issy deus mille
hommes durant ceste este nous santirions nos armes trop
puissantes soubs ces anseignes pour resculler. Je vous prie
de voyr ce qui luy an pourroit faire venir l'anvie.—Du camp a
Chouansy ce 24 janvier.
Endorsed: "Le D. de Bouillon, 24 January 1594."
Holograph. 1 p. (135. 222.) |
|
— to [the Queen]. |
1594, Feb. 18/28. |
[The following is the decipher of the
letter noted in Part 4 of Calendar, p. 484, under date 1594,
February 18/28.] |
|
Les affaires du roi vont extremement bien: les villes se
recognoissent: les chefs se humilient et toute la Ligue se
estonne. Sa Majeste a favourablement traitte ceux de la
religion sur tout la province du Languedoc, ou il veult si
bien unir les eglises a Monsieur le Connestable que la deffiance
ny soit plus que par discretion. Le Roy prevoit qu'en sa mort
nos malheurs ressuscitent. Il y veult pourveoir, establissant
Monsigneur le petit Prince de Conde qui, assiste de ceux de la
religion, aura tousjours le plus gros bout de la corde. J'ai
confere particulierement avec un des depputes du Languedoc:
vostre Majeste comprendra bien qui cest sans que je le nomme:
cest un homme capable de discours qui congnoist le cours du
marche, et qui m'a de l'affection pour beaucoup de raisons,
je m'arreste fort aussi a ces instructions, car il ne parle pas
par cueur, ni par fiction, avec moi. Il a fait gouster au roi
que Monsieur le Connestable ne peult avoir desseing contre
les Huguenots qu'a sa ruine, car tenant aujourdhui le rang
dont il est honnore quant bien il ne seroit point lie au petit
par le sang, c'est a lui a le prendre en sa main, d'ou deppend
toutte son asseurance pour le regard des eglises, qui, fortes
en la Guienne, Languedoc et Daulphine, sont asses capables
de monstrer les ongles a ceulx qui pourroient avoir desseing
contre eulx. Si l'armee du roi estoit aussy bien dispose que
lui en la faveur des Huguenots ils n'auroient pas subject de se
plaindre, mais l'animosité ne se peult perdre. Il se traitte
de me faire aller en Languedoc ou j'envoie Barjac. Les
resolutions de mon voiage ne precederont point vos commandemans que j'observerai tousjours inviolablement, estan du
tout, et a jamais, et partout, tres humble et plus fidelle
serviteur a vostre Majeste.
(170. 108(2).) |
|
The duc de Bouillon to the Earl of Essex. |
1594–5, Feb. 19/March 1. |
Monsieur, Je vous escrivis dernierement de Sedan, par ung lacquais que je depeschay a
monsieur l'ambassadeur, cuidant quil sera arrivé a bon port.
J'ay trouvé arrivant pres du roy, ce porteur tout prest a
partir, lequel jay retenu ung demy jour, pour l'acompaigner
de ce peu de paroles, que je metray atendant les occasions,
de vous rendre les effects de la vraye amytie et affection que je
vous ay vouee, vous suppliant de les recevoir pour arres
certaines de ma devotion, assuré que je ne porte plus de soing
ne desir en chose du monde, qu'a honorer votre vertu et merite,
que j'estime plus que de nul autre de quy lamytie me soit
chere. La suffissance de cedit porteur mempeschera de vous
escrire de nostre estat, luy remetant a vous le dire de bouche.
Je suis venu baiser les mains au roy, avant son voyage de
Lion, et pour avoir des moyens quy m'ont esté promis et
ordonnez, pour l'entretenement de larmee que je comande
pour son service, esperant repartir dicy dans huict ou dix
jours, pour me rendre en ladit armee que j'ay laissee en garnison
dans les places que j'ay conquises au Luxembourg. J'atends
de vos nouvelles en bonne devotion, et me prometz en avoir
bientost. Cependant aymes moy toujours et croyes que je
demeureray inviolable, ce que je vous suis, cest, vostre humble
amy, frere et serviteur.—A Paris ce premier mars, 1595.
Signed. 1 p. (135. 187.) |
|
Henri de la Tour, duc de Bouillon, to the Same. |
1594–5, Feb. 20/March 2. |
Monsieur. Vous verres ce que Leo vous
mande, cesta [c'est à] vous demesnager cela de façon que
vous empeschies le mal sy cela est vray, mais aussy que vous
avisies que vous ne nencouries la mauvaise grace de ce prince
vous deves ouvrir et vostre coeur et voz discours pour prevoir de
quel ourage [orage] vous estes menassé et pour le present et pour
l'avenir considerer ce que vous deves pour le salut de vostre royne
et patrie avec le maintien de la religion et coment avec ces trois
choses vous pouves acroistre vostre condition, dieu necessitant
noz maistres à faire ce quilz devront faire volontiers, il leur
monstre la mauvaise intention de leurs ennemis et les en preserve,
nous nous plaignons que voz remedes ne sont pas si grandz
que voz jalousies, et nous nous rendons stupides au nostre. Mon
cher conte, assurons nous que dieu veult faire son oeuvre en
laquelle nous serons heureux sy nous y servons; C'est là où il
fault chercher nostre repos. Je croy que vous aurez veu le
lacquais que je vous ay depesché, où je vous ay mandé l'estat
des afferes du Luxembourg; je m' en suis venu icy pour voir
le roy avant le partement de son voyage de Lion pour recevoir
ses commandementz, et me faire assurer l' entreteinement de
l'armee que je commande pour son service à quoy les oppositions
sont tres grandes pour la cognoissance quilz ont qu'elle sert fort
a l'authorité de Leo et à la surté de ses plus fidelles serviteurs:
l'on se sert de toutz moyens pour blasmer l'ouverture de la guerre
laquelle l' on m' imputoit et entre autres raisons que l' on alegue
le mescontentement que Libra en faist paroistre quy nous rend l'
assistance qu'on en esperoit vaine et les envies croissant[s] entre
l' authorité de cest estat estoit luy desnier le moyen de se pouvoir
relever. Le voyage de Potelle ne s'oublye et ses acusations ont
plus de forse que nulles quy puissent aleguer d' autant que ung
des biens qu'on se prometoit de ceste guerre estoit qu' elle nous reuniroit avec vous, que nous aurions mesmes ennemis et mesmes
dessaingz, desirant que dieu nous ouverte les yeux pour cognoistre
combien de vrayes raisons Chrestiennes et politiques nous y convient.
Ne vous lasses poinct a surmonter les oppositions que vous y trouves.
L[es] succes quy nous arrivent sans peyne ne sont poinct nostres.
Cest nostre bonheur quy en a toute la part. La vertu se plaist a
estre contredite pour avoir de quoy se monstrer. Quand a
moy, assures vous de la constance de mon dessaing a ces choses
la et a vous aymer plus que toutes les personnes du monde
et a vouloir rendre ma condition preparee de pouvoir servir a la
bonne fortune que je vous desire, je ne demeureray icy que huict
ou dix jours. J'escris a vostre maistresse avec son chiffre
et luy mande ce que je panse estre a propos pour noz intentions.
Adieu, cher conte, adieu mon second moy mesmes.—A Paris ce
2 de Mars, 1595.
Signed. 1⅓ pp. (135. 188.) |
|
The parts in italics are in cipher. At the end in the Duc de
Bouillon's handwriting:—"Excuses sy elle n'es[t] de ma
main mes c'est sur la copie quy an est." |
|
ii. Contemporary copy. French. 1 p. (135. 208.) |
|
Sir Francis Vere to the Same. |
1594–5, March 17. |
Scarcity of matter makes me write so
seldom. And Mr. Bodley's diligence in acquainting you with
the negociations of those ambassadors that have come here
from Scotland and Germany has made me silent that way.
Action there has been none but the taking of Huy, which the
States believing it to be strong refused to restore being solicited
by solemn embassage by them of Liege. But the enemy,
who purposed from the first to recover it, soon after his coming before the place took the town and planted eighteen
pieces, which battered so that the Castle was surrendered
and Herrnogen with his troop departed with arms and baggage
and excuses himself with the want of powder. This may
cause the action of Luxemburg to quail seeing the little the
Duke of Bouillon does there, not being seconded by the King
(as there men were made believe) and the small appearance
there is to join the armies of these countries and France on
that side. The Count Philip with his troops is in Juiys,
whence there is a captain come to show the poverty and decay
of the men, which in this time will send forward their revocation,
of which we shall be all glad, for otherwise there will be nothing
attempted.—Hage this 17 March.
Holograph. Endorsed: "17 March, 1594." 2 pp. (69. 2.) |
|
The Duc de Bouillon to the Earl of Essex. |
1595, April 2/12. |
I do not know how I am to account
for having no news from you by return. To know that you
are well and content is the greatest happiness I can receive.
The King is a little unwell but will be cured in two days.—
A Paris ce 12 Apvril.
French. Holograph. Endorsed: "2 Aprill, 1595." ½ p.
(135. 189.) |
|
Examination of Nicholas Williamson. |
1595, April 6. |
He had no employment but went voluntary.
He had no commission to deal with any. George Moor from
Fr. Dakers his mouth, told what offers the Pope made the
King. To the President he had letters from Chrycton, only
of recommendation. He understood wherefore Morton was
sent, and that it was to persuade the K. to receive aid against
England. He was directed and so confesseth, that he meant
to find out Morton. Tutsberys house. Barwick had been
offered to the K. of Sp., a little before the Armado. He gave
him warning of one Cecill employed by the L. Treasurer and
his son. Fitzherbert told him that they had found means to
try "he" a bastard.
Endorsed: 6 April, 1595. Nich. Williamson. (204. 15.)
In Sir R. Cecil's hand. |
|
Inventory made by George Goringe of the estate of his
father George Goringe, 10th April. |
[1595,] April 10. |
Includes the manors of Hurst, Westmeston, Streat, Novington, Newyke, and Tarringe Camoyes,
farm of Ashecombe, two tenements in Lewes, the house of
Donney, built of brick, which cost 4,000l., the house at Lewes,
built of stone 2,000l., woods at Wallingworth, patronage of
three benefices. Total 18,264l.
1 p. (196. 137.) |
|
The Duc de Bouillon to the Earl of Essex. |
[? 1595,] April 19/29. |
Vous scaures l'heureuse deslivranse
de Monsr. Gorge et par luy la continuassion des prosperites
du roy, c'estant Ruane [Rouen] remis an son obeissanse par
l'antremise de Monsr, le Connestable. Les ennemis font de
grands ravages an la Picardie et vers Sedan ou ils m'ont fort
brusle. Il me tarde estre reparty d'issy pour les amuser a mon
tour.—A Fontainebleau ce 29 avril.
Holograph. ¾ p. (135. 202.) |
|
Gerard Lowther to Sir Robert Cecil. |
[1595, April.] |
Of the suit between him and Humphrey
Wharton and others, respecting the wardship and lands of
Thomas Cleburne.—Undated.
1 p. (1157.) |
|
— to the duc de Bouillon. |
[1595,] May 8/18. |
Il est arrive icy ung messager envoye
de la part de Monsieur le Conte Maurice qui dict qu'il avoit des
lettres de vous pour moy mais je ne les ay pas eues par ce
qu'il a esté destrousse par de la Estappes et ses depesches
prinses. J'en ay ce jourdhuy receu une du 16e par laquelle
vous me donnez advis du partement du Sr. de Champeron
et de ce qu'il doibt conduire. Nous l'attendons en bonne
devotion comme nous faisons aussi le Roy, duquel j'ay eu
ceste apres disner des nouvelles par Dampierre, cappitaine
de mes gardes que je luy a vois envoye. Lequel m'a rapporte que
la capitulation de La Fere debvoit estre arrestee hier et sa
Majesté partir ce jourdhuy pour venir au secours d'Ardres par
le chemin d'Arthois a fin d'y estre plustost. Mais je vous
prie de me mander si sa Majesté pourroit trouver quelques
hommes d'Angleterre descenduz a Boulongue pour la fortiffier
audit secours d'autant que les ennemyes se sont fort retranchez
et font venir toutes leurs garnisons sur l'apprehension qu'ilz
ont de l'acheminement de sa Majesté. Ilz avoient dez lundy
prins la basse ville et en furent repoulsez mais depuis y ayant
faict ung autre effort ilz y sont logez, qui n'est pas ung petit
advantaige pour eulx par ce qu'auparavant il leur estoit bien
difficille de battre. J'espere toutesfois avec l'ayde de dieu
que si sa Majesté arrive a temps qu'elle leur fera bien quiter
prinse.—A Monstreuil ce 18 May.
Signature. Addressed: Monsieur de Bouillon Maréchal de
France. ¾ p. (135. 223.) |
|
Chasteau Martin to the Lord Treasurer. |
1595, May 19/29. |
Since his last despatch of the 12th of this
month, there is news that the King of Spain is "a l'estremite,
et n'en peult plus," though his illness is kept as secret as
possible. The Indian fleet has arrived at Seville, with
22 millions of gold. Don Francisco Colomba has remained
in the Indies with 12 galleons in order to accompany another
fleet of merchant ships, which is to come next September.
He wrote of an Englishman who is at Madril: the Lord
Treasurer will no doubt already know his doings.—Bayonne,
29 May, 1595.
Holograph. French. 1 p. (204. 16.) |
|
Sir Edward Norreys, Governor of Ostend, to Lord
Burghley. |
[1595, June.] |
He has been a long time suitor for a company
of horse, by want whereof divers of the garrison are daily
overthrown; and the inhabitants, not being able to make
provision of hay and corn, and having no defence for their
cattle, are greatly impoverished. Prays Burghley to move
her Majesty again in the matter. To provide for the expense
of that company, he proposes to cast a foot company, Captain
Medkerke's, being a Dutch company, or another.—Undated.
1 p. (186. 113.) |
|
The Earl of Kildare's lands. |
[1595, June.] |
The grandfather of the present Earl was
attainted in 25 Henry VIII, and all his lands came to the King.
The house of Kildare having been restored by Edward, Mary,
and her Majesty, the present Earl desires to have the benefit
of this restitution, and leave to prosecute his title against
her Majesty for such lands as are restored: which lands are
taken from him by indirect practices, as stealing offices in
private, supposing either Desmond, Baltinglas or such like
to be possessors of the lands, which they are not able to prove
but by some enforced mercenary jury.—Undated.
½ p. (186. 86.) |
|
ii. An accompanying paper giving details of the exchange
by the Earl of Kildare of his lands of Caterlauf for other lands
of the Queen's, and of his claim for arrears.—Undated.
½ p. (186. 87.) |